En des temps de peste, alors que la communauté de l’Évêché de Mâcon est frappée par la stérilité, un bel enfant en bonne santé, va naître. Sa sœur et l’Église y voient matière à profit. En apportant la prospérité, l’Enfant pris pour un saint, devient objet de cupidité et de convoitises délirantes… jusqu’au sacrifice.
L’histoire de The Baby of Mâcon se passe sur la scène d’un théâtre de province à l’apogée de la Contre-Réforme devant un public qui goûte le mélodrame religieux. Très vite, on ne sait si l’on a affaire à une mise en scène ou au récit de faits authentiques. On ne saurait non plus décider si les événements se déroulent au théâtre ou à l’église.
Pour finir, on ne saura même plus distinguer les acteurs des spectateurs.
Peter Greenaway (né en 1942, Newport, Pays de Galles, vit et travaille à Amsterdam) est un
cinéaste et plasticien gallois, dont les expositions et installations ont pu être vues au Palazzo Fortuny, Venise, à la Galerie Joan Miro, Barcelone, le Boijmans van Beuningen, Rotterdam ainsi qu’au Louvre. Réalisateur de 12 films et près de 50 courts métrages et documentaires, il est régulièrement nominé aux festivals de Cannes, Venise et Berlin. Il a collaboré avec les compositeurs Michael Nyman, Glen Branca, Wim Mertens, Jean-Baptiste Barriere, Philip Glass, Louis Andriessen, Borut Krzisnik et David Lang. Parmi ses œuvres majeures,
Meurtre dans un jardin anglais,
Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant,
The Pillow Book,
The Tulse Luper Suitcases…