Japon, fin du XXe siècle : entre Kyoto et Hong Honk, la quête de Nagiko, une Sei Shōnagon contemporaine à la recherche d’amants calligraphes capables d’écrire sur son corps. Ce récit est un prétexte pour Greenaway à montrer que le cinéma – et même après 100 ans de prétendue autonomie – est toujours et presque exclusivement soutenu par la littérature. Ce livre témoigne de l’univers mis en place par le cinéaste avant réalisation de son film. Au scénario s’ajoutent le projet de l’auteur et la traduction des poèmes japonais que peint l’héroïne du film, ainsi que le journal complet de Nagiko (dont le film n’offre que des extraits)
Peter Greenaway (né en 1942, Newport, Pays de Galles, vit et travaille à Amsterdam) est un
cinéaste et plasticien gallois, dont les expositions et installations ont pu être vues au Palazzo Fortuny, Venise, à la Galerie Joan Miro, Barcelone, le Boijmans van Beuningen, Rotterdam ainsi qu’au Louvre. Réalisateur de 12 films et près de 50 courts métrages et documentaires, il est régulièrement nominé aux festivals de Cannes, Venise et Berlin. Il a collaboré avec les compositeurs Michael Nyman, Glen Branca, Wim Mertens, Jean-Baptiste Barriere, Philip Glass, Louis Andriessen, Borut Krzisnik et David Lang. Parmi ses œuvres majeures,
Meurtre dans un jardin anglais,
Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant,
The Pillow Book,
The Tulse Luper Suitcases…